Un soir où les étoiles brillent d'une nouvelle lueur... [Terminé]

[Evan Rosier]

Par cette nuit étoilée, une nuit de septembre au ciel relativement clair, Evan marchait dans le parc, la gorge nouée. Tandis que ses pieds foulaient l'herbe mécaniquement, ses yeux, eux, fixaient le vide. Evan tremblait. Il sentait ses jambes sur le point de se dérober sous lui. Il ravala sa salive, essaya vaguement de reprendre contenance en se redressant, mais c'était peine perdue, la force n'y était plus. En redressant légérement la tête, il s'aperçut qu'il s'était approché du lac, à force de marcher sans but depuis de longues minutes. Il inclina la tête pour mieux voir, mais c'en était trop : cette fois, ses jambes le lâchèrent, et il se retrouva écroulé par terre, dans l'herbe. Sans aucune force, tremblant de partout, il eut juste le courage de se positionner un peu mieux, de façon à être assis en tailleur. Il resta quelques minutes comme ça, le dos avachi, puis lorsqu'il put enfin se redresser légérement, son regard se plongea dans celui du lac. Le lac, noir, était teinté de petits reflets dûs aux étoiles. Il prit une infime respiration et leva la tête : les étoiles étaient là, et elles brillaient. Mais pourquoi brillaient-elles avec un éclat qu'Evan ne leur avait jamais vu ? Etait-ce parce que maintenant, il voyait le monde d'une autre façon ? Parce qu'il y a quelques instants, la personne à qui il s'attendait le moins avait bouleversé sa vie entière ? Pourtant, cela devrait être une bonne chose... Mais il ne savait plus quoi faire. Désemparé, tel était le mot. De toute sa vie, jamais il n'avait remis une seule fois sa façon de se comporter, ses croyances, en doute. Mais il avait l'impression que là, tout était parti en fumée. Tout son être disparaissait à petit feu.

[Miyu Osaki]

Miyu s'était postée dans un arbre qui surpomblait le Lac.Elle chantonnait seule regardant les étoiles essayant de les conter une à une mais elle finit vite par comprendre que c'était pour le moins pas possible.Bref là voilà se grillant une clope au clair de lune, quoi de plus romantique Hein!?Fin c'est son petit plaisir Solitaire ( Madame Kay xD).
Quelques minutes passèrent, elle commencait à grelotter, Miyu prit donc ses 2 jambes à 2 mains ( Nié !? C'est quoi cette connerie xD ) et entreprit de partir en direction jusqu'au Hall.Mais voilà qu'une silouhette se pointe à l'horizon, de loin on pourait croire à un boiré complètement HS.Intriguée, Miyu s'approchas furtivement tout en regardant ce curieux personnage se votrer dans l'herbe...Miyu finit par le reconnaitre et oui il s'agissait belle et bien de Evan Rosier.(J'vous cache pas que se fut, comment dire...un Choc emotionnel Très intense!!!).Darling lui avait raconter toute la petite Histoire avec Rosier, quel beau bordel , j'vous jure...comment peut-on tomber amoureuse d'un gas aussi insensible et fière de l'être qui plus est!
Evan n'avait même pas l'air de l'avoir remarqué la présence de Miyu, il était complètement amorphe.Miyu comprit vite que ça avait surment un rapport avec darling donc elle ne pouvait pas ne pas reagir. "L'Opération remontage du Boxeur D'Evan Rosier" débutas alors.
Miyu se posta devant Rosier et le fixa intensement et comprit très vite qu'il y avait quelque chose d'inhabituelle!
-" Alors Evan, belle nuit Hein!?On est en pleine réflexion à ce que je vois...Darling ne t'as pas laissé tellement indifférente, n'est-ce pas!?"
Miyu sourit, elle savait que la nuit s'annonçait distrayante.
Elle s'assit en face De Evan histoire de bien pouvoir le fixer intensement, c'est pratique pour la torture psychologique!

[Evan Rosier]

Les yeux dans le vague, tremblotant, Evan tenta vaguement de reprendre sa respiration, saccadée, lorsqu'à sa plus grande surprise, une voix qui ne lui était pas totalement inconnu vint le sortir de sa léthargie. Ce choc totalement inattendu le fit sursauter, un petit rebond qui lui donna presque la nausée et le secoua de toutes parts. La voix énergique et brutale, l'ébranla et lui tourna la tête sans qu'il n'ait pu deviner à qui elle appartenait, ni même ce qu'elle venait de lui dire... Il n'entendait que de vagues intonations qui martelaient son crâne. Qui pouvait bien venir l'importuner à cette heure de la journée -ou plutôt de la nuit- ? Il eut un petit soupir rauque, se demandant mentalement si il aurait la force d'une réplique cinglante à l'intention de l'intrus. Hum. Probablement pas. Sa tête continuait de voguer comme sur une montagne russe. Il sentit une petite secousse près de lui -signe que quelqu'un venait sans doute de s'assoir, il le comprit tout de même- et en relevant la tête, il eut le choc et l'horreur de constater qu'il se trouvait face à Osaki. Non, tout sauf elle... Pas elle... Atterré, il rebaissa instantanément la tête entre ses jambes, humant au passage une touffe d'herbe. Il la releva aussitôt, dégoûté par l'odeur de gazon, qui lui avait donné envie de vomir. Il fut donc forcé de regarder Osaki en face, assise droit devant lui, à quelques centimètres. Il ne pouvait donc pas être tranquille... Osaki était connue pour être très... vive. Elle allait l'asticoter, le torturer, c'était sûr. Pourquoi, pourquoi n'était-il diable pas resté dans la salle commune ? Il déglutit lentement, et à la question de la Serdaigle, il secoua sa tête, comme si il voulait chasser des mouches une journée de canicule, et d'un air atterré, poussa un petit gémissement. C'était sûr. Il eut le courage de relever légérement la tête. Elle prenait plaisir à le cuisiner, il le voyait... Prenant une légère inspiration qui, avec un peu de chance, lui permettrait de parler correctement, il souffla :

- Pour... quoi ? Qu'est-ce qu'elle t'a dit ?

Au final, sa réponse avait paru plutôt fade, essoufflée. Il rebaissa la tête, abattu.

[Miyu Osaki]

Miyu attendit patiemment ça reponse...Euh patiemment c'est beaucoup dire...Elle lui aurait bien décoché une gauche pour qu'il s'agite un peu, ça l'aurait soulagé.Et voilà maintenant il se met à brouter l'herbe, mais ou va le monde!Il n'as meme plus de fierté...Il finit tout de même par lui bredouiller quelques mots à peine comprenhensible.J'vous cache pas là déception, elle bien aurait aimé qu'il y mette un peu plus d'enthousiasme d'en sa reponse!(Elle peut toujours esperer j'pense --')

-"Oh ca t'interesse donc tant que ça!?Mais que fais-tu de ta fierté mon cher Evan, tu touches le fond là! C'est vrai quoi!Attend c'est une "bouffondor" comme vous le dite si bien vous les serpentards!!
Pour ton information je connais tous les petits détails compromettant grandement l'image que tu t'es construite à travers toutes ces années!"

Miyu savait qu'elle touchait LE POINT sensible de Evan son image "du garçon glaçon" aussi froid qu'un par-brise recouvert de gel.

[Evan Rosier]

Et ça y est. Elle l'attaquait enfin. Evan crut qu'il allait s'enfoncer dans le sol tant Osaki... l'enfonçait, à vrai dire. L'espace d'une fraction de seconde, il crut que sa tête allait exploser, elle lui disait tout ce qu'il ne voulait pas entendre, alors qu'il était déjà au bord du gouffre... Gouffre qui se rapprochait dangereusement, d'ailleurs... Il aurait voulu lui dire de se taire, le lui hurler, jusqu'à ce qu'elle se taise enfin. Il aurait pu la tuer, l'égorger de ses mains, jusqu'à entendre son souffle crachotant, signifiant qu'il ne l'entendrait plus, plus jamais, et qu'il pourrait dépérir en paix. Et elle continuait, elle continuait de parler, de lui bourrer le crâne, de le provoquer... Il aurait tant voulu lui dire que c'était fini, la guerre Serpentard-Gryffondor, ça y est, il s'avouait vaincu, mais pitié, qu'il la laisse en paix... Son image... Il s'en fichait de son image.... C'en était trop, il ne pouvait plus tenir. Redressant sa tête à une vitesse impressionnante qui lui donna le tournis, il hurla :

- C'est bon ! C'est bon ! Laisse-moi tranquille ! Fous-moi la paix, t'as compris ?

Empli d'une fureur qui ne s'emparait de lui que très rarement, lorsque quelqu'un le poussait à bout, Evan sortait totalement de ses gonds. Il sentait la rage l'empoigner lui, son être tout entier, lui arracher les tripes. Il souffrait, il avait envie de hurler -ce dont il ne se privait pas, d'ailleurs- et à bout de nerfs, il se redressa, et dans une vague tentative de se rapprocher d'Osaki, il se retrouva les bras en avant, à quatre pattes. Face à elle, à quelques centimètres de son visage, il lui beugla :

- Ok, j'ai compris, je m'en fous ! Fous-moi la paix, dégage, t'as compris ? J'en ai maaaarre !

A présent, Evan sentait la fureur le prendre à la poitrine, comme si elle allait ui arracher le coeur. Trop d'émotions le submergaient en même temps pour qu'il puisse les dicerner clairement. Et pourquoi Osaki ne partait-elle pas ? C'en était trop, il s'écroula en arrière, et se retrouva soudainement allongé dans l'herbe fraîche. Ce qu'il faisait là, il n'en savait rien, mais il sentait toujours cette colère indomptable s'emparer de lui. Essoufflé, il ouvrit grand les yeux et se rendit compte qu'en face de lui, il n'y avait que le ciel. Le ciel bleu nuit qui s'étendait à perte de vue, teinté de multitudes d'étoiles, lui fit prendre conscience de sa petitesse. Il n'était rien. La beauté de l'immensité interrompit soudainement Evan, à bout de souffle. N'osant pas respirer, il les contempla un instant qui lui parut durer une éternité, dans un moment de silence, pétrifié, puis il sentit la fureur s'emparer à nouveau de lui. Il sentit ses mains se refermer autour de deux touffes d'herbe, auxquelles il s'agrippa de toutes ses forces jusqu'à ce que les minces brins d'herbe s'arrachent uns à uns. Il se mit alors à se tortiller sur le sol, recommençant à crier, martelant la terre de ses poings, en essayant d'arracher encore quelques brins d'herbe.
Il se redressa d'un coup, comme soulevé par un être invisible, et s'arrêta, tremblant, les yeux dans le vide, ses mains cramponnées à sa cape.

[Miyu Osaki]

Voilà enfin se que Miyu attendait, il reagit, il etait tant qu'il comprenne se qui vient de lui tomber dessus.Miyu n'est pas connu pour macher c'est mots quand ca concerne une amie proche.Quoi que Miyu as du y aller un peu fort, il devient tout rouge, il vas pas me faire une sincop tout de meme!Compte pas sur moi pour le bouche à bouche, Faut demander à Darling pour ça :b!
Le voilà qui perd son controle...Il ne peut pas s'imagine a qu'elle point cela touche si peu Miyu, se genre de discours!
"Laisse-moi"dit-il...il as pas tout compris j'crois maintenant que j'les bien cuit faut que j'le mange!!
Le voilà qui se met à Hurler et se rouler par terre, Future Schrizophrène.Oh pauvre Darling quand elle va apprendre ça...

Bref Miyu prit l'iniciative de le faire revenir à ces esprit...Elle prit un petit elan et Bam, le voilà son gauche tant attendu!!
-"Ca fait mal Evan Hein!? De s'accepter...et maintenant quesque tu vas faire Hein!?Regarde dans quel état tu es, c'est lamentable!!!C'est donc si dure que ça...D'aimer quelqu'un!?"

Là Evan commenca à lui taper sur le système, elle se demanda vraiment si il etait doté d'un cerveau...

[Evan Rosier]

Evan réalisa alors enfin ce qui l'avait fait se redresser si brusquement. La colère qui le submergeait quelques instants auparavant, s'était complètement volatilisée. Alors qu'il y a quelques minutes, il s'agitait comme un dément, il se sentait à l'instant même plus calme que jamais. Il y avait bien sûr son coeur qui battait un peu plus vite qu'à la normale, mais rien de plus à signaler. C'était comme si quelque chose d'énorme venait de le percuter. Complètement dérouté, il porta ses mains à sa poitrine, cherchant ce qui n'allait pas. Alors qu'il passait sa langue sur ses lèvres, il sentit un liquide étranger qui saillait sa bouche. Etonné, il palpa son visage de ses mains, et après les avoir regardé avec attention, il se rendit compte qu'elles étaient ensanglantées. C'était donc ça, Osaki l'avait frappé au visage. Plongé dans sa folie, il ne s'en était même pas rendu compte. Sa première pensée fut pour une vengeance certaine, mais ce n'était pas la priorité. Il s'essuya machinalement le visage pour le nettoyer de toute trace de sang -sa manche en était désormais maculée- et réfléchissant un court instant, il déclara de sa voix à peu près calme et posée :

- Je crois... Je crois que oui...

Sa voix se cassa. C'était la première fois qu'il parlait sans détour à quelqu'un -même s'il n'avait presque rien dit- sans y glisser une pointe de sarcasme ou de moquerie. Cette façon d'être sincère le prit à la gorge et l'empêcha de poursuivre sans avoir la voix tremblotante (il s'était déjà suffisement ridiculisé, par besoin d'en rajouter !). Il s'arrêta un instant, le temps de se calmer avant de poursuivre. Mais pour dire quoi ? Osaki avait raison. Etait-ce si dur d'aimer quelqu'un ? Il ne pouvait plus le renier, il était tombé amoureux d'Emmeline Vance, à son plus grand bonheur ou malheur, il ne le savait pas vraiment. Mais valait-elle le coup de tout sacrifier, ou bien pouvait-il se contenter de l'oublier et de faire comme si rien ne s'était passé ? Ca ne serait pas si dur après tout... Il devrait juste l'éviter soigneusement et faire comme si ils n'avaient jamais parlé. Mais à cette pensée, une boule le serra à la gorge, qui l'horripila énormément. Cette solution n'était donc pas envisageable ? Alors que son cerveau était prêt à oublier Emmeline Vance, son coeur en était incapable ? Il baissa la tête, complètement perdu. Il se rendit compte qu'il devait poursuivre pour dire quelque chose à Osaki, mais rien de vraiment pertinent ne lui vint à l'esprit. Il se contenta d'essayer de résumer ce qui lui passait par l'esprit en articulant quelques phrases :

- En fait, je ne sais pas... Je ne sais pas comment faire. C'est trop dur, ça ne me correspond pas, tu vois...

Il essaya de parler, après s'être interrompu de nombreuses fois pour essayer de contrôler sa voix tremblotante. Et Osaki l'écoutait toujours en le fixant, silencieuse. Il sentit une vague de gêne et de honte le submerger...

[Miyu Osaki]

Miyu observa le sang déferler sur le visage D'Evan et se dit intérieurement qu'elle y était peut-etre allé un peu fort...(Un peu plus et elle lui déboitait la machoire!!)Bref en attendant qu'il se calme, Miyu s'amusa à compter le nombre de doigt que Dieu la munit, une fois le comptage de doigt terminé,elle se mit aux brins d'herbes, se qui est deja plus ardus!!C'est alors que le Cher Evan lui susura des petits mots doux.( :O Chut :X).Miyu remarqua que quelque chose avait changer dans le ton de sa voix, je crois que c'était la première fois, qu'il lui parlait sans se cacher derriere son masque, en toute franchise.Miy comprit qu'elle avait gagné, ils pouvait à présent parler entre personne civilisé.( Avec, Miyu ca risque pas --').Mais le voilà qui rechute dans son esprit, elle attendit silencieusement et calmement qu'il finisse sa reflexion, elle n'allait pas tout gacher maintenant!!!Donc elle patienta, le fixant par la même occasion.C'est vrai qu'il peut avoir du Charme...

Miyu Finit par prendre la parole:
-"Et si tu laissais simplement les choses se dérouler...N'essait pas de l'éviter,Emmeline ne le supportras pas,et tu en souffrira également.Donc laisse tes sentiments vagabonder en toi et ouvre toi un peu."

[Evan Rosier]

Evan médita la dernière phrase d'Osaki quelques instants. Laisser ses sentiments vagabonder et s'ouvrir un peu... Dit comme ça, cela semblait si simple. En fait, c'était vraiment simple, de tous les points de vue. Evan fronça les sourcils, perplexe. Mais alors pourquoi se posait-il autant de questions ? Pourquoi était-il bloqué, alors que le problème était si aisé à résoudre ? Cette pensée le révolta. Depuis le début, il n'aurait eu que'à faire comme il en avait envie. Ce n'était pas digne de lui ! Il jeta un regard à Osaki, qui à présent le fixait sans aucune intention manifeste de le boxer à nouveau. Elle avait plutôt l'air sérieuse, et d'avoir abandonné son humour piquant, ce qui étonna Evan. Peut-être était-il légérement remonté dans son estime en étant sincère ? Même si à présent il y voyait plus clair, son esprit était encore légérement embrumé. Même si il avait légérement l'impression de comprendre, il lui semblait qu'il pourrait tout oublier en un instant et retomber dans le doute. Il fallait que tout soit clair. Il chercha ses mots et murmura à Osaki :

- Enfin tu vois... Je suis un Serpentard, je me comporte comme un Serpentard, j'ai des amis Serpentards. Je vais perdre tout ça si je sors avec Emmeline. Je ne suis pas sûr de faire ce... sacrifice. Je... je ne veux pas tout perdre. Et perdre la face devant eux.

Ses paroles étaient maladroites, mais il espérait qu'Osaki comprendrait. Cela le gênait terriblement de se livrer ainsi, qui plus est, à une Serdaigle qu'il connaissait à peine. Il n'osa donc pas la regarder en face et préféra s'acharner sur des brins d'herbe, qui auront décidément bien soufferts cette nuit-là...

[Miyu Osaki]

Miyu Ferme les yeux bercés par la douce mélodie des mots d'Evan ( Hhé n'est-ce pas Tout Mignion 8_8).Elle commence à sentir, un petit lien qui se forme entre Rosier et Elle.Finissant par se dire , qu'il était peut être pas si mechant qu'il en a l'air.Darling avait du voir en lui sa face caché, de grand romanesque.Les fourmies commencent alors à lui grimpouillier sur ses New rock.C'est alors que commence une expulsion intensif d'insecte en Détresse profonde.( MAyday !!)Bon revenons au chose sérieuse je vous pris.Miyu affiche toujours son air calme et...Tourmenté (Nié!?).Elle hésitait pour la premiere fois, de cette entrevue pour le moins tres intime.Mais Miyu finit par se lancer, se disant qu'elle ne perdrait rien...

-"Il va falloir revoir ton Sens des priorités mon Vieux!!Tes "proches" comme tu dis crois tu qu'il t'"aime" plus que Emmeline!?Donc si je comprend ton résonnemant, faut mieux recevoir un amour superficiel qu'un vrai!?Puis...Maintenant tu ne seras plus "seul". Emmeline sera là , et moi j'veux bien te soutenir moralement, bref te foutre mon pied au derriere quand tu marcheras pas droit!!!"

Sur cette petite phrase pour le moins très fine, Miyu rigola à s'en arracher la gorge...

[Evan Rosier]

Evan ne put se retenir, et la réaction d'Osaki lui arracha un petit sourire. Bon allez, soyons franc, un beau sourire. Tandis qu'Osaki se bidonnait dans l'herbe, Evan, lui, souriait. Elle avait raison. Les autres Serpentards se fichaient de lui. Ils le respectaient, le craignaient, un point c'est tout. Il n'avait rien à attendre de plus d'eux. Depuis quand calquait-il ses attitudes sur des abrutis pareils ? Ses doutes commençaient à s'évaporer lentement. Il réfléchissait, réfléchissait... Et ne savait plus quoi penser. Puis tout à coup, il s'arrêta carrément. Il s'arrêta, écouta le bruit du rire d'Osaki, le bruit de la nature, de la vie, des choses vraies. Il était libre. Libre d'être avec celle qu'il aimait. Ils seraient tous les deux, et rien d'autre ne compterait plus. Ils seraient seuls au monde.

Laissant enfin échapper l'éclat de rire qui était jusque là resté bloqué dans sa gorge, il rit, rit, levant les yeux vers le ciel, et lança un regard de défi aux étoiles.
Cette fois, il était prêt.

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