To be or not to be Slytherin... ( PV Elsy )

[Lucius Malefoy]

La journée, magnifique temps prévu, horaires plus qu'appréciables. Aucuns cours pour Lucius, aucunes personnes à voir, rien que du temps libre à perte de vue. Depuis quelques dizaines de minutes, le pauvre Serpentard ne savait pas quoi faire, à la recherche de calme, ou alors au contraire, de divertissement... A vrai dire, il n'en savait rien. Il ne savait même pas ce qu'il faisait là. Il s'était levé machinalement d'un fauteuil de la salle commune et était sorti, sans rencontrer personne. Il avait bien essayé de parler à quelqu'un, mais partout où il allait, il ne voyait que des professeurs, lui conseillant d'une voix bienveillante d'aller dehors. Mais non, il n'en avait aucunement l'envie. Ce soleil qui le narguait avec son bonheur rayonnant dont tout le monde se fichait, ces papillons jugés malsain par le garçon, qui n'éprouvait que du dégoùt devant ces petites ailes battant à tout rompre. Et pire encore, entendre les rires stridents des autres élèves... Il n'aurait pas supporter. Comme les serpents, il préférait les lieux sombres, vides, silencieux, régnant en maître absolu. Marchant d'un pas assuré, il buta contre quelque chose. Une pierre mal enfoncée dans le sol... Pas un drâme.

- Il paraitrait que les éponges se préparent à attaqyer, mon brave !!!

Quand ces paroles atteignirent le tympan de Lucius, un premier réfléxe se fit observer... Sa main plongea dans une poche intérieure pour refaire apparition une fraction de secondes plus tard, baguette en main. En fait, la voix provenait d'un tableau, semblant représenter un homme trapu aux cheveux frisés, qui avait une allure de savant fou.

- Ne reste pas là bêtement, espéce de canasson!! Va défendre ta patrie !!

Les yeux écarquillés, le pauvre Lucius ne comprenait pas. Qu'est-ce que ce fou racontait? Comment osait-t-il parler ainsi au blond? Ne savait-il donc pas à qui il avait affaires?

- Espéce de fou, ne savez vous donc pas à qui vous faites face ? Je suis Lu...

- Cesse de parler, attaque !!! Elles arrivent !!

- TAISEZ VOUS !!!!!!!!!

Il avait été forcé de crier, sinon jamais le portrait ne se serrait tut. Aprés avoir rétabli le silence non sans mal, il préféra tourner les talons. Pourquoi s'égosiller face à une vulgaire peinture à l'huile ? Son temps était bien trop précieux. Sa robe tournoyant en spirale autour de lui, il s'engouffrait maintenant dans un couloir sombre, où des ombres n'appartenant à aucuns corps dansaient sur les murs de pierres vieillies par le temps. Pensant être seul, une preuve lui montra le contraire...

[Elsy Stenford]

Le soleil... Elsy adorait la chaleur qu'il lui procurait et la caresse qu'il faisait sur sa peau blanche... Aujourd'hui, Elsy était vêtu sommairement, elle portait un jogging et une tshirt moulant de sport. Ses cheveux étaient attachés entre eux, mais quelques mèches s'étaient échappé de l'élastique durant l'entrainement. Et oui, lorsqu'il faisait beau, la demoiselle ne resistait pas à l'envie d'aller passer quelques heures sur son balai, et de frapper de toute sa force et de toutes son énergie dans quelques cognard sur le terrain de Quidditch. Elle aimait tant se sport, lorsqu'elle enfourchait son bali et qu'elle s'envolait batte à la main, elle avait une sensation de liberté, d'être comme invincible, bien que dans la vie, les deux pieds sur le sol, elle n'en soit pas bien loin...

Sans en avoir demandé la permission, elle avait poussé son vol jusqu'à la volière et ce fut par l'escalier de celle ci, qu'elle mis pieds à terre pour rentrer au chateau. Elle pris son balai sur l'épaule, et elle commença à descendr eles étage pour se rendre en salle commune des serpentard.

Ce fut dans le couloir du 2eme étage, qu'elle entendit quelqu'un crier... A la voix, elle aurait juré qu'il sagissait de Lucius... Mais que faisait donc le serp ici? Et surtout sur qui hurlait il ainsi? Elle n'avait pas entendu la première partie du dialogue et par conscéquant elle ne connaissait pas l'interlocuteur du beau blond... Lorsqu'elle le vit arrivé dans sa direction, il paraissait en rage... Mais que s'était il donc passé pour que l'héritier des Malefoy se mets dans un tel état de colère?

La jolie rousse qui entretenait des reltions assez amicale avec le jeune homme stoppa sa marche et elle attendit qu'il la voie. A ce moment là, elle lui dit avec un sourire complice qu'elle aimait afficher lorsqu'elle parlait avec quelqu'un qu'elle appréciait.

"-voyons Lucius, sur qui viens tu de passer ta colère?"

Bien sur le jeune homme n'aimait que lui, était tellement sur de lui, fière de sa famille et de son sang, ainsi que de sa maison... Bien sur il était assez étrange, difficile à cerner... Mais c'est pour tout cela que lui et Elsy était proche et s'entendait bien.

[Lucius Malefoy]

Ouaip, une preuve. Maintenant qu'il réalisait ce qu'il venait de faire, le Serpentard commençait à douter de son état mental. Mais, n'ayez crainte, cela ne dura qu'une minime fraction de secondes. Il s'aimait bien trop pour avouer qu'il ait un quelconque défaut. Et il avait bien raison. Pouvait-t-on être véritablement heureux en assumant ses moindres tares ? Le blondinet était convaincu que non. Si quelqu'un se disait qu'il était imparfait, sans doute inférieure à une autre personne dans l'univers, comment faisait-t-il pour ne pas sombrer en dépréssion? En tout cas, lui ne pourrait pas le supporter. Et pour l'instant ça l'arrangeais assez, puisque dans son environnement, personne, à ses yeux, n'était aussi parfait que lui. Et à ma connaissance, personne ne démentit jamais à ce sujet.

Voilà peut être pourquoi une moue narquoise était pertinnement inscrite sur le visage du jeune Malefoy. Enfin... Alors qu'un portrait dont la magnifiscence était mise à l'épreuve se mettait à l'insulter, lui à répliquer, une jeune fille dont l'allure lui était familiére se manifesta. Elle était étonnement rousse, contrairement à la plupart des Serpentard, dont la chevelure blonde était légendaire. Mais bien heureusement, son caractére ne différait pas de celui de ces condisciples.

- Ce personnage grotesque, il montra du doigt le portrait, se permet de me donner des ordres... Mais il ne doit pas savoir à qui il s'adresse.

Si cette chose avait su en face de qui elle se dressait, ou plutôt se suspendait-t-elle, jamais elle n'aurait ouvert la bouche. Les conséquences des énervements de Lucius étaient parfois désastreuses. Cette peinture pourrait un jour voir son séjour présumé infini raccourci ...

Mais elle, que faisait-t-elle ici ? D'habitude, les verts et argents avaient toujours à faire. Mais enfin, peut être avait-elle un jour décidé dans ses devoirs, dans un moment d'ennuis profond. En quête de sa réponse, il décida de se taire, scrutant de loin la toile, pour observer ses moindres réflexes.

[Contenu sponsorisé]